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Contexte historique en quelques points

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Jeu 13 Aoû - 14:40
Contexte historique

Ces quelques points de contextes n'ont aucune prétention d'être exhaustifs, ils ne sont que des repères mis ici pour vous permettre d'imaginer plus aisément la période de la fin du XIXe siècle, aussi, n'hésitez pas à faire des recherches de votre côté !

La place des femmes
Au 19e siècle, la femme reste considérée comme un être inférieur aux hommes. Elles sont soumises au contrôle du père ou du mari, ont beaucoup moins accès à l’éducation que les garçons (par exemple, les universités suisses ne s’ouvrent aux femmes qu’à partir de 1865-1870), et les métiers où elles peuvent exercer sont très rares (d’autant plus que très souvent, elles doivent avoir l’approbation de leur mari ou de leur père). Sa place est, en vertu du modèle bourgeois qui s’impose comme étant celui de la famille modèle, la place de la mère au foyer, celle qui s’occupe de la maison et des enfants. Il est très mal vu pour elle, et interdit par la loi, de porter des vêtements d’homme, en particulier le pantalon (en France, elles pourront le porter à partir de 1892 à condition qu’elles tiennent une bicyclette ou un cheval… et cette loi est toujours en vigueur aujourd’hui). Le mariage bourgeois, au fil du temps, s’assouplit et n’est plus uniquement axé sur un mariage arrangé entre famille, l’attachement à son futur conjoint prenant une place de plus en plus grande dans la décision finale, même si les pratiques peuvent perdurer dans certaines familles.

Il n’en demeure pas moins que les femmes au 19e siècle se battent pour voir leurs droits être reconnus et pour accéder à l’éducation, créant les premiers mouvements féministes. Beaucoup influencent la vie politique et littéraire de leur temps, malgré des résistances sociétales qui mettront énormément de temps à tomber, et qui perdurent toujours.

Pour en savoir plus sur la condition des femmes au 19e siècle, voici quelques liens :
Les femmes au XIXe siècles
 
L'éducation des enfants
Au 19e siècle, l’éducation des enfants ne cesse de progresser, comme en témoigne les lois de Jules Ferry dans l’année 1892, rendant l’école laïque gratuite et obligatoire pour tous les enfants, garçons et filles, à partir de 6 ans. Mais avant cela, l’éducation est loin d’être la même pour tout le monde. Les progénitures des classes nobles et aisées reçoivent une éducation donnée par des professeurs particuliers, souvent en fonction de leur sexe, et n’ont généralement pas besoin de travailler.

On en est très loin pour les enfants de paysans et d’ouvrier qui doivent dès leur plus jeune âge aider leurs parents à gagner un peu plus de sous grâce à leurs bras, dans les mines ou les usine de tissage. Les mauvais traitements sont fréquents, et le salaire qui leur est accordé, pour des journées de travail de 14 heures, est quatre fois moins élevé que celui d’un adulte. Ces conditions les amènent souvent à avoir des problèmes de santé et des accidents de travail qui peuvent s’avérer mortels. Certains enfants sont jetés à la rue et doivent se débrouiller seuls pour survivre, mendiant dans les rues et fuyant sans cesse la police et les gendarmes.

Quelques inventions du fin du 19e siècle
En 1861, Pierre Michaux invente le vélocipède grâce à son invention d’un système de pédalage rotatif, système qu’il ajoute à la Draisienne inventée en 1818

Le télégraphe apparait en 1872, inventé par Samuel Morse (qui donna son nom à l’écriture utilisée pour transmettre des messages via le télégraphe)

Le téléphone est inventé dès 1863 mais est perfectionné en 1873 par Alexander Graham Bell (le téléphone ne courait cependant pas les rues à la fin du 19e siècle du fait de son coût assez important)

1885, Pasteur vaccine un jeune alsacien, Joseph Meister, contre la rage et le sauve

L’avion est créé en 1890 par Clément Ader et fait son premier vol le 9 novembre de la même année. Il n’était cependant pas maniable et ne décolla que sur une distance de 50 mètres, et à quelques centimètres du sol. Autant vous dire que la traversée de la manche n’était pas possible, même avec les modifications apportées par les frères Wright.

En 1895, les frères Louis et Auguste Lumière déposent le brevet du cinématographe qui permet, en actionnant une manivelle, de faire défiler une image par seconde. La première projection se déroulera le 22 mars 1895 avec le film « la sortie de l’usine Lumière à Lyon »

La même année, l’italien Guglielmo Marconi parvient à augmenter les signaux de radio (TSF) à trois kilomètres.
 
Les moeurs
Si les progrès et les courants de pensées se multiplient, il ne faut pas oublier que la religion continue à garder un rôle important dans la vie de tous les jours, bien que cette importance commence doucement à décliner. Les femmes se doivent de suivre le modèle de la femme bourgeoise au risque de se retrouver accolée à l’image de la putain ou de la courtisane. L’homosexualité ou toute forme de « déviance » sexuelle est vivement condamné et punie par la loi, de même que les avortements qui sont considérés par la religion comme un péché mortel et une raison valable pour un aller simple en enfer.

L’évolution de la science et l’avancée dans la compréhension des infections et des maladies permet aux mœurs d’évoluer et d’intégrer des comportements hygiéniques qui permettront de réduire drastiquement les épidémies de choléras qui jusqu’alors frappait régulièrement la population. Les cercles les plus aisés de la population sont évidemment privilégiés.

Les arts et lettres
Au cours du 19e siècle, les arts et les lettres, suivant les troubles de l’époque, vont se voir traverser par de nombreux courants littéraires et artistiques.

En peinture, on peut estimer que trois tendances fondamentales ont vu le jour : le romantisme (qui commence dès le 18e siècle), le réalisme et l’impressionnisme. Ces trois tendances verront la naissance d’autres courants comme les nabis ou le pointillisme. L’influence de l’Orient se fait sentir à partir de 1860, notamment en France où se développe le japonisme.

La littérature n’est pas non plus en reste. Le genre épistolaire, genre phare sous les lumières, est peu à peu remplacé par les romans utilisant la première personne pour exprimer le mal du siècle au travers d’auteurs tels que Chateaubriand ou Mallarmé. On voit ainsi apparaître le romantisme et le Parnasse, ce dernier exaltant l’art pour l’art et refusant l’accès de ses œuvres au premier lecteur voulu. C’est l’époque où Charles Baudelaire et Arthur Rimbaud vont révolutionner la poésie. Le réalisme et le naturalisme s’imposent peu à peu dans les romans alors que le dandysme se met en opposition au romantisme. D’autres courants littéraires apparaissent, tels que le fantastique (Le Horla de Maupassant en est un bon exemple).

(c) Reever Wenhamm pour DGM: Lost Chapter
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